Le
fonctionnement normal de l’enzyme Aspartylglucosaminidase (AGA):
Sa fonction est protéolytique et suit un processus de dégradation glycoprotéinique via l’hydrolise enzymatique (deglycosylation). Officiellement classée comme une hydrolase (EC 3.5.1.26), elle appartient à la famille dite: «hydrolases NTN» (N-terminal nucléophile).
Ces enzymes se distinguent par le codage en tant que pré-protéine de grande taille et de
post-traductionnelle clivés par autoprotéolyse pour créer les unités α-et β- et un
nouvel acide aminé N-terminal. L'enzyme AGA hétérotétramérique a deux sites actifs, consistant en un β conservé à chaîne N-terminale thréonine essentielle dans un site actif à profil conique de profondeur.
L'enzyme est originale en ce sens qu'elle nécessite à la fois l'α-aminé et le groupe α-carboxyle du résidu d'acide aminé substitué à être libre. En outre, le même résidu Thr est impliqué à la fois dans la genèse de l'enzyme active, et en fonction catalytique du site actif.
La mutation du gène AGA: En étudiant le gène AGA on a trouvé plus de 30 mutations responsables de l’ aspartylglucosaminurie.
La plupart de ces mutations entrainent la transformation d’ un acide aminé en aspartylglucosaminidase. Une mutation, que l’on retrouve dans 98% des cas finlandais a pour effet de remplacer l'acide aminé cystéine par l'acide aminé sérine en position 163 dans l'enzyme (qui s’écrit : Cys163Ser ou C163S). De nombreuses mutations, y compris la mutation C163S, perturbent le bon repliement de l'enzyme, donnant naissance à une enzyme AGA qui s’avère incapable de briser la chaine des glycoprotéines. L’ accumulation de glycoprotéines semble particulièrement affecter les cellules nerveuses dans le cerveau, la perte de ces cellules entraîne une diminution progressive des fonctions mentales et génère d’autres signes et symptômes de la maladie.
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A lot of work to find a cure for AGU was already done: